La pluie illustration — Mylene2401 / Pixabay Il n’y a nulle part sur Terre où l'eau de pluie serait propre à la consommation » c’est ce qu’indique Ian Cousins, professeur à l’Université de Stockholm et principal auteur d’une étude publiée dans la revue Environmental Science and Technology. Selon les chercheurs, l’eau de pluie est impropre à la consommation à cause de la présence de produits chimiques toxiques dépassant les seuils arriver à cette conclusion, l’équipe de Ian Cousins a étudié des données compilées depuis 2010 et montré que même en Antarctique ou sur le plateau tibétain, les niveaux présents dans l’eau de pluie sont au-dessus des recommandations proposées de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis EPA ». Normalement considérées comme intactes, les deux régions ont des niveaux de PFAS per et polyfluoroalkylées 14 fois supérieurs » aux recommandations américaines pour l’eau produits chimiques dangereuxPlus communément appelés les produits chimiques éternels » parce qu’ils se désintègrent de façon extrêmement lente, les PFAS, initialement présents dans les emballages, les shampoings ou encore le maquillage, se sont répandus dans notre environnement, y compris l’eau et l’air. Une fois ingérés, les PFAS s’accumulent dans le certaines études, l’exposition aux PFAS peut avoir des effets sur la fertilité et le développement du fœtus. Elle peut aussi mener à des risques accrus d’obésité ou de certains cancers prostate, reins et testicules et une augmentation des niveaux de cholestérol. Par ailleurs, l’Agence de protection de l’environnement américaine a récemment baissé le seuil de PFAS recommandé après avoir découvert que ces produits chimiques pourraient avoir un impact sur la réponse immunitaire à des vaccins chez les enfants, note Ian Cousins. On a rendu la planète inhospitalière »Selon le scientifique, les PFAS sont maintenant si persistants » et omniprésents qu’ils ne disparaîtront jamais de la Terre. On a rendu la planète inhospitalière à la vie humaine en la contaminant de manière irréversible, ce qui fait que plus rien n’est propre. Et au point que ce n’est pas assez propre pour être sûr », avance Ian Cousins. Nous avons dépassé une limite planétaire », ajoute-t-il, en référence à un modèle permettant d’évaluer la capacité de la Terre à absorber l’impact de l’activité chercheur note cependant que les niveaux de PFAS dans l’organisme des êtres humains ont diminué de façon assez significative ces vingt dernières années » et que le niveau ambiant [des PFAS dans l’environnement] est resté le même ces vingt dernières années ». Ce sont les recommandations qui ont changé », précise-t-il, en expliquant l’on a baissé le niveau de PFAS recommandé des millions de fois depuis le début des années 2000, parce qu’on en sait plus sur la toxicité de ces substances ».
Quellessont les causes des pluies acides ? Les pluies acides viennent principalement de la pollution de l’air causée par les activités humaines. Par exemple, le dioxyde de soufre ainsi que les dioxyde d’azote produits par la combustion de composés fossiles vont produire de l’acide nitrique lorsqu’ils se retrouvent dans l’air Des chercheurs ont découvert qu'en moyenne, il tombe 1000 tonnes de particules microplastiques dans 11 parcs nationaux de l'Ouest des États-Unis tous les ans. Rebecca L. Latson via Getty Images Dans le Bryce Canyon National Park dans l'Utah, des microplastiques sont déposés sur les sols par l'eau de pluie. Rebecca L. Latson via Getty Images ENVIRONNEMENT - On pourrait croire que si on se promène dans de grands parcs nationaux, l’environnement y serait bien plus pur qu’ailleurs. Mais d’après une récente étude, les grands parcs américains ne sont pas épargnés par la présence du plastique qui est amené par les pluies. Il s’agit en réalité de microplastique provenant, par exemple de bouteilles d’eau, qui se déplace dans l’air et tombe sur le sol avec les gouttes de pluie. C’est Wired qui rapporte cette étude menée par des chercheurs américains et publiée dans Science, ce vendredi 12 juin. Ils se sont attardés sur la pollution au microplastique dans les parcs nationaux de l’ouest des États-Unis. Ces derniers représentent “6% de la superficie totale” du pays. Pendant 14 mois, les chercheurs ont collecté des échantillons d’eau de pluie et d’air dans l’ouest des États-Unis. Ils se sont alors rendu compte que plus de 1000 tonnes de microplastiques tombaient dans 11 parcs protégés de la région. Ce chiffre correspond à l’équivalent de 120 millions de bouteilles en plastique. “Les chiffres sont tellement importants, que c’est choquant”, souligne l’autrice principale Janice Brahney, spécialiste de l’environnement à l’Utah State University. Selon la chercheuse, “il n’y a aucun endroit à la surface de la Terre qui ne soit pas couvert de microplastiques.” Aucune région n’est à l’abri Pour réaliser leurs prélèvements, les scientifiques ont placé un “seau humide” pour recueillir l’eau de pluie et un “seau sec” pour capturer l’air. Quand il pleuvait, le “seau humide” s’ouvrait tandis que le “seau sec” se fermait, et inversement. Les chercheurs ont alors découvert que 98% des échantillons prélevés sur une année contenaient du microplastique. Ils ont constaté que les particules déposées par la pluie sont plus grosses que celles se trouvant dans l’air. À l’inverse, celles présentent dans l’air seraient capable de se déplacer d’un continent à l’autre. Une étude publiée en 2019 expliquait déjà que l’on pouvait trouver des microplastiques jusque dans l’Arctique. Ils se déversent dans l’océan et polluent leur fond, mais il arrive aussi qu’ils remontent à la surface. Puis les brises marines les emmènent dans l’air et ces particules tombent sur terre à cause de l’eau de pluie. Dans l’océan, ces particules empoisonnent la vie marine. Les pluies de plastiques sont différentes de celles d’acides dues aux émissions de dioxyde de soufre et d’oxyde d’azote et apportent leur lot de problèmes. Il est impossible de nettoyer les eaux, la terre ou l’air de ces particules. Par ailleurs, les scientifiques ne connaissent pas encore leur impact sur la santé humaine. Mais on peut se douter que les microparticules n’ont rien de bénéfique. D’ailleurs, une étude américaine de 2019 montrait qu’un Américain ingère en moyenne à particules chaque année. À voir également sur Le HuffPost Coronavirus des plongeurs à la chasse de la “pollution covid” LesPFAS (per et polyfluoroalkylées) sont connus pour. On les appelle les « produits chimiques éternels » en raison de leur persistance dans l'environnement. Les PFAS (per et polyfluoroalkylées) sont connus pour. Shop; Forums; Contact; Switch skin. Switch to the dark mode that's kinder on your eyes at night time. Switch to the light mode that's kinder on your